Elle a enseigné la langue et la littérature française en France et aux États-Unis, et milité au Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception (MLAC) puis dans divers groupes de femmes. Après une thèse sur Marguerite de Valois, elle s’est spécialisée dans les écrits des femmes politiques de la Renaissance et s’intéresse plus largement à la dimension linguistique et historique des relations de pouvoir entre les sexes, en réfléchissant à l’exception française en la matière. Autrice ou co-autrice de nombreux ouvrages, elle a notamment dirigé L’Académie contre la langue française : le dossier « féminisation », paru en 2015, et écrit Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française, réédité pour la troisième fois en 2022.