Ses recherches de thèse (soutenue en 2015) sur les relations entre politiques humaines et vies animales (En captivité. Politiques humaines et vies animales dans les jardins zoologiques du XIX^e siècle à nos jours : ménagerie du Jardin des Plantes, zoos de Londres et Anvers) et de post doctorat (Histoire des zoos par les animaux. Impérialisme, contrôle, conservation, 2019) se sont intéressées à l’histoire des jardins zoologiques du XIX^e siècle à nos jours mais en se focalisant sur le point de vue des animaux eux-mêmes. Au cadre de réflexion sur les politiques de gestion humaines des animaux (politiques d’acquisition, logistique d’acheminement et d’entretien des bêtes), elle intègre l’influence de ces pratiques humaines contraignantes sur les corps et les comportements des animaux et elle explore la façon dont ces relations complexes s’influencent mutuellement dans les dynamiques d’évolution du zoo. A rebours d’une tradition à tendance finaliste et anthropocentrée de l’histoire des zoos, V. Pouillard redonne une place au ressenti et au vécu captif des bêtes et met en avant non seulement les ruptures mais également les permanences qui, du système de capture dans le milieu naturel à l’expression des comportements animaux en captivité, sont inhérentes au système du zoo.